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Les symptômes

Les manifestations de la SEP

En général, la SEP se manifeste au début par un ou plusieurs symptômes simultanément.
Les symptômes varient d’un individu à l’autre, en fonction de la localisation des plaques dans le système nerveux central, mais aussi en fonction de la forme évolutive de la maladie.
Chez un même individu, les symptômes varient également au cours du temps.

La SEP touche la myéline, c’est-à-dire la couche protectrice des fibres nerveuses du système nerveux central (SNC). Elle entraîne une inflammation qui provoque souvent la détérioration de cette myéline. Parfois, la propagation de l’influx nerveux le long des fibres nerveuses (axones) se retrouve bloquée ou perturbée.
La grande diversité des symptômes de la SEP pourrait s’expliquer par le fait que cette inflammation peut survenir dans n’importe quelle région du SNC. Les symptômes de la maladie dépendent donc des zones du cerveau ou de la moelle épinière qui sont atteintes.

Les symptômes les plus fréquents sont :

  • Troubles de la sensibilité (fourmillements, sensation de brûlure, de décharges électriques, engourdissement…)
  • Troubles visuels (vision floue, double ou instable)
  • Troubles moteurs (faiblesse ou raideur musculaire des membres),
  • Troubles de l’équilibre ou de la marche (vertiges, troubles de la coordination des mouvements)

Des troubles urinaires et sexuels, et des troubles de la concentration peuvent aussi se rencontrer.
Ces différents signes cliniques peuvent être isolés ou associés et peuvent toucher tout ou une partie du corps. Ils surviennent en quelques heures ou en quelques jours, et disparaissent totalement ou partiellement en quelques semaines. On parle alors de poussées. Parfois, ces symptômes peuvent durer voire s’aggraver dans le temps.

À ces symptômes s’associent souvent d’autres signes tels qu’une fatigue extrême et inhabituelle, un trouble de la mémoire ou de la concentration, des douleurs ou une dépression, par exemple.

La SEP est une maladie qui fatigue, même en dehors des poussées. N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant ou à votre neurologue.